MAI 2023 : INVASION BLANCHE !

INVASION BLANCHE : pour cette dernière chronique du mois de mai qui a oscillé entre rafales de vent, éclaircies et orages, évoquons une belle fleur blanche, qui tapisse à l'infini, les paysages des bords de routes, les landes et la garrigue ardéchoise entre Saint-Sauveur-de-Cruzières et Les Vans, en passant par Saint-André-de-Cruzières et Saint-Paul-le-Jeune. En effet, surprenante localisation, cette plante se concentre en sud Vivarais, négligeant le nord Languedoc ! - photos : Katya - CC BY-SA 2.0 - Sylviane Chante-Bois -

La Caucalis à grandes fleurs (Orlaya grandiflora) ou Orlaya à grandes fleurs est une plante herbacée annuelle de la famille de la carotte, originaire d'Europe centrale et méridionale, parfaitement rustique (-20°C) et très résistante à la sécheresse. De juin à septembre, des ombelles de fleurs d'un blanc pur se succèdent avec des pétales grandissant, plus ils s'éloignent du cœur. L'Orlaya à grandes fleurs est très florifère et ses fleurs sont mellifères, attirant abeilles et papillons. Particulièrement adaptée aux jardins secs et pierreux, elle apporte une touche sauvage et aérienne aux massifs. Elle fait également une excellente fleur à couper pour sa bonne tenue en vase. 

DÉCOUVRIR en TROTINANT : la société gardoise Trott’in Gardèche propose, depuis peu, une balade originale : découvrir les secrets du village de Rochegude et parcourir les chemins forestiers jusqu'à la grotte des Camisards sur des trottinettes électriques tout-terrain. Un article à découvrir aujourd'hui dans le journal Midi Libre. - Texte et photo : Charles Leduc - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Autre REGARD sur ROCHEGUDE  : ci-dessus et ci-dessous, vous trouverez les photographies de Rochegude que présente "France in Picture", le site internet sur la France qui donne une image complète de la France. L'occasion de voir notre village à travers un autre regard ! - photos : FrankrijkinBeeld - Cliquez sur les images pour les agrandir -

CAMPING UNIVERSAL : Florence Tabart-Tranel, son mari Frédéric Tabart et son frère Laurent Tranel (nouveaux propriétaires du Camping Universal),  sont des campeurs de toute une vie. "Chaque année, nos parents partaient en vacances dans un camping, nous avons poursuivi cette tradition."

le camping affiche un nouveau visage grâce au travail intensif du trio (de 7 heures à 23 heures) depuis des mois. La piscine a été clôturée, des parasols ouverts transportent les visiteurs vers les îles, eau à 28 degrés pour les touristes venant se reposer dès avril ou en septembre, grâce à une pompe à chaleur, un plus très appréciable.

Cabanes en bois, dans les arbres au dessus de la Cèze, inaugurées en 2014

Les retours des habitués de l’Universal sont très positifs, ravis de ces transformations. Une nouvelle cuisine spacieuse a été aménagée, le nouveau chef cuisinier est ravi, il s’agit de Michel Gossart qui a tenu un restaurant sur Barjac. Une salle de restaurant se trouve tout près de la cuisine. Quant aux concerts, les quinze premiers jours de juillet un concert tous les lundis, puis du 15 juillet au 15 août, deux concerts par semaine : le lundi et le jeudi. Les musiciens sont tous de la région. Concerts et restaurant sont ouverts aux clients du camping, mais aussi aux personnes de l’extérieur.

Un aspect qui n’est pas à négliger : le sourire, la sympathie de ce trio normand. Souhaitons-leur beaucoup de réussite. - texte et photo Françoise Barry - Midi Libre - 

MILLE-PATTES à RALLONGE : merci à Patricia, à Pascal qui ont identifié l'étrange bestiole et à Michel qui nous a fait parvenir le texte suivant : "Ce mille-pattes à rallonge est un géophile. Donc un myriapode de la classe des diplopodes, ordre des géophilomorphes... il y a plusieurs familles possibles et pas mal de genres mais le plus commun en France est le genre type Geophilus. Par contre, le très grand nombre de pattes me fait penser à un représentant de la famille des Himantariidae, probablement Himantarium gabrielis qui est connu pour être le plus long myriapode de France (177 paires de pattes !). Appelé parfois Geophilus longissimus dans les documents anciens. Attention animal non agressif mais toxique. Ne pas donner aux poules ou autres oiseaux." - texte : Michel Wienin - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Cette «chaîne à pattes» est un prédateur, comme tous les mille-pattes que l’on rencontre dans le sol. Certains atteignent 10 cm de long dans le Midi ! Ils y chassent tout particulièrement les vers (taupins, hannetons, etc.) et surtout les vers gris, comme les noctuelles, ces chenilles agissant de nuit et dévorant les salades au collet. Les mille-pattes font donc partie des auxiliaires du jardin : laissez-les proliférer à leur aise ! - texte : J-M Groult - Maison & Travaux - 

ACCESSOIRES ou ESSENTIEL : Depuis quelques jours, les champs de blé, dans la plaine, devant Rochegude, se transforment en champs de coquelicots. Ces marées rouges attirent le regard : accessoires esthétiques qui nous font oublier l'objectif essentiel : la culture du blé pour produire du pain ! - photo Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

"Les Coquelicots" est un tableau peint par Claude Monet en 1873 (il y a 150 ans). Depuis sa donation à l'État français en 1906 par ÉtienneMoreau-Nélaton, il est conservé dans les musées nationaux et exposé, à Paris, au Musée d'Orsay. Dans ce tableau, Les  Coquelicots, Claude Monet représente deux promeneurs : sans doute sa femme, Camille, accompagnée de leur fils Jean en promenade dans un champ de coquelicot. Mais ce sont bien ces fleurs rouges qu'il met à l'honneur par opposition à la robe bleue de la femme au premier plan.

D'OMBRES et de LUMIÈRES : depuis quelques jours, le temps est à l'orage  et cet après-midi, "sur le sud de l'Aquitaine, l'Occitanie et des Alpes, le temps redevient lourd et menaçant avec des développements d'averses orageuses. Comme les jours passés, les orages sont localisés mais parfois forts avec un risque de grêle et de pluies abondantes en très peu de temps", annonce Météo France.

Il est tentant, pour les photographes, de saisir ces moments surprenants où le ciel, les nuages, le soleil et la terre composent des tableaux d'ombres et de lumières ! - photos : John Jauffret, Saint-Ambroix - Michel Gasarian, Aubrac - Pierre Chante, Saint-Victor-de-Malcap et Rochegude - Cliquez sur les images pour les agrandir -

CHARBONNIÈRS et BOUSCATIERS : aux 18e, 19e et 20e siècles, les charbonniers construisaient des charbonnières pour fournir en charbon de bois, les fabriques de papier, les forges, les verreries et autres utilisations domestiques. Cette énergie a disparu dans les années 1950 pour des raisons de rentabilité et a été remplacée par le charbon, le gaz, le fioul et enfin l’électricité. - photos de la construction d'une charbonnière : Michel et Monique Sarrazin (association Racines et Patrimoine Occitan) - texte : carnet de la Sainte-Baume, La vie d’autrefois : les charbonnières - guidesaintebaume.fr - Cliquez sur les images pour les agrandir -

La préparation de l’emplacement exigeait beaucoup de soins. Le terrain devait être plat, abrité du vent et situé près de la coupe de bois et d’un chemin. La meule était constituée d’un tas de bois de dix à quinze stères de bois et une cheminée était prévue dans l’axe de la meule. Cette cheminée était constituée de rondins de bois croisés qui formaient un carré. On allumait la charbonnière en déversant des braises à l’intérieur de ce conduit en rondins (voir croquis ci-dessous).

Le métier de Charbonnier nécessitait une bonne connaissance de la combustion du bois. L’activité était principalement exercée en automne et hiver, pour éviter les risques d’incendie. La vie du charbonnier était rude. Il vivait souvent seul et habitait, à côté du lieu de combustion, dans une cabane rudimentaire en pierres sèches. Dans les bois de Rochegude ou Rivières on peut retrouver les vestiges de cette cabane, à côté d'une plate forme où se trouvait la charbonnière. Souvent ces charbonniers étaient des émigrés italiens venus chercher du travail en France, la liberté au prix d’un travail solitaire, dur, laissant femmes et enfants au pays.

Vestiges d'une cabane de charbonniers, dans les bois de Rivières - voir photographie ci-dessous -

CÉVENNES CISTEUSES : retour en Garrigues, après quatre jours dans les Cévennes, dans un hameau, aménagé en gîtes, perdu au bout d'un long chemin de terre. Un lieu dans le piémont cévenol où fleurissent les cistes blancs qui adorent les sols secs et siliceux. Ce sont des arbustes pyrophytes, ayant la particularité de se régénérer facilement et même de se multiplier après les incendies. Les cistes blancs qui fleurissent entre avril et juin, caractérisent la végétation du maquis, en Cévennes, en Corse et à Rochegude dans les bois de châtaigniers et de bruyères de Chantemerle ! - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

CÉVENNES SOYEUSES : en route, pour quatre jours de "cousinade" dans les Cévennes soyeuses, entre Lasalle et Saint-Hyppolite-du-Fort. Quatre jour de frugalité énergétique, car l'eau est à la source, l'électricité à économiser, Internet oublié. Aussi, le blog se met en pause jusqu'au lundi 22 mai et vous propose une carte postale de "Saint-Hyppo". - sites : uzessentiel.com ; Office de tourisme -

Saint-Hippolyte-du-Fort : au pied des monts cévenols, la ville, « aux 13 fontaines et aux 21 cadrans solaires », se découvre en déambulant, du centre-ville au musée de la soie puis, après avoir rejoint le fort, en suivant le cours du Vidourle. L'église du 17e siècle, conserve les reliques de Saint Hippolyte, dont elle porte le nom. Construite sur les restes d’une ancienne église, elle est surmontée depuis le 19e s par une flèche élancée. En parcourant les petites rues, nous rejoignons le musée de la soie, installé dans une ancienne filature. La soie est l’industrie cévenole par excellente dès le 18e siècle. Les Cévennes « assuraient alors plus de la moitié des 26 000 tonnes de cocons » et étaient une « des deux premières régions productrices de soie au monde », entre 1715 et 1855.

"Donner un tuyau" ou "C'est dans les tuyaux" : deux expression usuelles mais étranges ! Deux expressions illustrées par le malicieux petit chat, du nom de Caramel. - photo Sylviane Chante-Bois -

Donner un tuyau : voilà une expression qui date du XIXe siècle. Le tuyau symbolise le long conduit auditif qui compose l’oreille humaine. Lorsqu’une personne donne une information secrète à une autre, elle le fait généralement en chuchotant à l’oreille de son interlocuteur. Voilà donc comment a été inventée cette expression qui signifie transmettre une information confidentielle à quelqu’un.

C'est dans les tuyaux : la formule est connue et se dit de ce qui est en projet, en cours de réalisation : Cette réforme était dans les tuyaux depuis longtemps. Pas éloigné de « c'est dans les cartons ».

DIAGONALE en IMAGES : dimanche, vingt cinq personnes et un chien, se sont retrouvées pour parcourir la "Diagonale" entre Rochegude et Aubarine. Le vent chassait les nuages et la nature, après les pluies, était magnifique de couleurs et de vie ! Idéal pour profiter des trésors de la Garrigue. Après la visite de Rochegude, traversée des paysages lithiques du sentier sur "l'architecture à ciel ouvert" (voir ci-dessus). Puis la promenade s'est faite découverte, en empruntant les sentiers cachés, récemment débroussaillés. Petite pause et photo de groupe avant de descendre vers Aubarine, en longeant la muraille ou en marchant sur une large draille de transhumance (voir ci-dessous). Enfin le retour vers Rochegude s'est accompagné du bonheur des premières cerises cueillies sur l'arbre (voir ci-contre) - photos Sylviane Chante-Bois ; Jacques Lamolle ; Marc Van Herreweghe - Cliquez sur les images pour les agrandir -

6 HEURES : quatre photographies pour dessiner un panoramique de la Barette jusqu'au château, en passant par les images de la plaine de la Cèze et des places de Rochegude (voir ci-dessus). Depuis 5 déjà, les premières lueurs d'une belle journée ont commencé à faire émerger les paysages. Et, ci-dessous, deux photographies, prise en fin de journée, quand l'orage arrive ! -  - photos Christine Defer ; Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

ART et NATURE : une colline en fleurs au bord de la route d'Alès, entre Rousson et Auzon. Les peintres impressionnistes, les pointillistes Monet, Manet, Degas et même Van Gogh n'ont-ils fait que copier la nature ? Depuis de nombreux siècles, l’être humain s’inspire de la nature. Selon Sénèque : « Tout art est une imitation de la nature ». La nature serait ainsi le modèle de toute création. Si l'art copie la nature, en quoi est-il lui-même créateur ? À cette question, Balzac apporte une première réponse, dans son livre, Le Chef-d'œuvre inconnu, où il écrit que « la mission de l'art n'est pas de copier la nature mais de l'exprimer ». Et, le mot de la fin reviendra à Oscar Wilde, qui renverse la question lorsqu'il dit : « la nature imite l'art ». - photos Dominique Garrel - Cliquez sur les images pour les agrandir -

DIAGONALE : après la "vraie pluie" la nature va être somptueuse ! L'occasion de faire une promenade champêtre qui nous conduira par la « Diagonale » de Rochegude au village d’Aubarine (voir affiche, ci-contre). Une balade vallonnée, de « serres en combes », sur 7 km, pour apprécier les trésors de la garrigue, en marchant dans des chemins forestiers ombragés, des sentiers secrets récemment débroussaillés et le long d’anciennes drailles de transhumance des troupeaux. Nous suivrons aussi un sentier d’interprétation qui présente différents éléments de l’architecture en pierre sèches : murs, escaliers, cabanes capitelles et citerne murale. - photos : ECTM ; Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

CHEZ nos VOISINS : Un vendredi qui s'annonce pluvieux (ce qui ne nous rajeunit pas ! ). L'occasion de partir en promenade (en vélo ou en voiture) chez nos voisins pour découvrir sur la terrasse du château de Barjac (ouverte au public) une table d'orientation, détaillée et précise, un bel hommage à la géographie ! - photos Édouard Chaulet ; Pierre Chante - Cliquez sur l'image et les affiches pour les agrandir -

Conçue par Jean-Patrice Goidin, la table d'orientation est installée sur la terrasse du château. Un talentueux travail de graphisme, de calculs et d'esthétique a été mené par M. Jacques Petit-Jean-Boret. La céramique a été réalisé avec perfection par M. Isabel de Laval-Saint Roman. L'ossature métallique, qui dissimule l'extracteur d'air de la salle des fêtes a été réalisée par la ferronnerie Divol de Barjac. Le financement à caractère touristique a été fait par la Commune. - texte : commune de Barjac - photo Édouard Chaulet -

Festival d'Aquarelle : ensuite quitter Barjac, en direction de Montclus (D 901), pour aller franchir la Cèze, au lieudit pont du Courau, sur la commune de Saint-André-de-Roquepertuis. Et, remonter à Méjannes-le-Clap par une route sinueuse et champêtre (D167), pour participer à l'inauguration de la 8ème édition du Festival de l'Aquarelle (voir affiche ci-dessous).

Groove Session : de là en restant sur le plateau des Garrigues de Lussan, par une petite route, non moins champêtre, se diriger vers Fons-sur-Lussan, plus exactement vers le temple rénové en salle culturelle, pour entendre un concert de Jazz (voir affiche ci-dessous). Et, comme le dit leur communication : " 🎼Souvenez-vous, la fin de semaine commence mieux au Temple de Fons sur Lussan🎻

Un "AMI" dans le JARDIN : le Seringat appartient au genre Philadelphus. En grec, Philadelphius vient de philo qui signifie ami et adelphos (frère). cet arbuste au feuillage caduc est reconnu pour sa floraison printanière très abondante, comme une "marée blanche" odorante ! Il mérite son appellation de "jasmin des poètes", car c'est un des arbustes les plus parfumés du jardin ! Ses fleurs blanches apportent de la douceur au jardin. Toutefois, les fleurs simples sont plus odorantes. Ainsi, choisissez Philadelphus coronarius, le plus commun, mais aussi le plus remarquable pour diffuser ses notes fruitées et sucrées dans tout le jardin. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

FAIRE : dernièrement l’association FAIRE est intervenue, à la demande de la municipalité de Rochegude, pour réaliser différents travaux de débroussaillement sur le sentier de la grotte des Camisards et sur la double boucle du sentier d’interprétation dédié à l’architecture à pierre sèches murs, escaliers, cabanes, capitelles et citerne murale. Ces interventions, effectuées avec la participation de l’agent communal Ahmed Souli, ont permis, d'une part, de mettre en valeur les murs les plus remarquables, par la qualité de leur bâti. D'autre part, d'ouvrir des points de vue sur la vallée de la Cèze et les montagnes des Cévennes. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir - Cliquez sur les images pour les agrandir -

L’association FAIRE, basée à Saint-Hilaire-de-Brethmas, est une structure d’insertion par l’activité économique qui réalise différents travaux de restauration du patrimoine, de construction de murs ou de calade, d’aménagements paysagers… Elle souhaite : "Rendre au patrimoine son sens et à l'Homme sa fierté".

COUCOU : on l'entend souvent au printemps, mais on le voit rarement ! Le Coucou gris (ou Coucou d’Europe) tire son nom de son plumage gris et de son chant particulier “cou-cou”. Perchée au sommet d’un arbre, la femelle repère les nids de petits oiseaux dans lequel elle pourra pondre son œuf dès qu’ils seront partis. Mais, plutôt que de la juger, il faut se demander ce qui pousse une femelle à abandonner ses propres petits et ainsi dépendre totalement d’une autre espèce pour sa survie ?

La réponse se trouve du côté du régime alimentaire et de la morphologie du Coucou. En effet, les Coucous adultes se nourrissent d’un mets, délaissé par tous les autres oiseaux, car pas très digeste : les grandes chenilles velues. Ces insectes sont immangeables pour de jeunes coucous à l’estomac sensible. De petits insectes tendres leur conviendraient bien mieux.

Œufs de coucous gris associés à des œufs d'espèce hôte ©Philippe Wagneur/Museum Genève - À vous de retrouver l'œuf du Coucou !

Or, le coucou rencontre là plusieurs défis de taille. Les petits insectes se trouvent souvent à l’extrémité des branches d’arbres où la verdure est plus tendre, mais où le coucou, du haut de ses 100 à 150g, est trop lourd pour se poser. De plus, la morphologie de ses pattes ne lui permettrait que difficilement d’agripper la branche. Impossible donc pour le coucou de nourrir ses petits avec la nourriture qui leur convient... 

Plutôt que de considérer les coucous comme de simples squatteurs, émerveillons-nous devant une évolution si ingénieuse. - photo du Coucou : Nell - source du texte : Virginie Vétillard ; https://ecotree.green -

8 MAI 2023, cérémonies à Rochegude,  place de la Solidarité et devant le monument aux morts. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

8 MAI 2013 : Il y a dix ans, les cérémonies de la fin de la Seconde guerre mondiale avaient rassemblées de nombreuses personnes, sur la place de la Solidarité et devant le monument aux morts.

Elles s'étaient terminées par une photo prise devant le monuments aux morts (voir ci-dessous), une image émouvante pour rendre hommage aux porte-drapeaux, avec, à gauche du maire Pierre Chante, Éva Ollier, 15 ans, en uniforme de pompier, présente depuis son plus jeune âge aux cérémonies communales, Édouard Chaulet, maire de Barjac et conseiller général, les résistants, Roger Paumel, Roland Tauleigne et Marguerite Chabrier. - photos Sylviane Chante-Bois - Cliquez sur les images pour les agrandir - retrouvez les photos de la cérémonie du 8 mai 2023, dans la journée -

EN VOL : Quelques images étonnantes, prises depuis la cabine d'un avion de ligne, par un Rochegudois qui a récemment rénové une maison de famille, située sur les hauteurs du village perché et fortifié. Une amitié naturelle avec l'altitude qui n'est pas surprenante, quand on a réussi son diplôme de pilote de ligne, et que l'on vole, vers différentes destinations européennes, depuis l'aéroport de Rome. - photos Lucas Gabrys - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Au dessus de l'Italie, puis de la chaine des Alpes, avec le Mont Blanc !

ANIMATIONS : avec le printemps, les animations se multiplient : à Barjac, ce dimanche 7 mai, toute la journée, se déroule le "Marché des Artistes". Lundi 8 mai à Rivières se tient un vide greniers et la semaine prochaine aura lieu une promenade pédestre, à la découverte de la "Diagonale", entre Rochegude et Aubarine - Cliquez sur les affiches pour les agrandir -

La cérémonie anniversaire du "8 MAI 1945, se déroulera, lundi 8 mai 2023,

place de la Solidarité, à Rochegude, à partir de 9 H 45

HYMNE à la TERRE : en ce printemps, les agriculteurs labourent, hersent, roulent sèment... Modifiant chaque jour les paysages, colorant les champs de teintes ocres et soulignant les textures des sols. L'occasion d'évoquer quelques vers de cet Hymne à la Terre écrit au XVIe siècle par Guillaume de Salluste du Bartas. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

... Je te salue, ô Terre, ô Terre porte-grains,
Porte-or, porte-santé, porte-habits, porte-humains,
Porte-fruicts, porte-tours, alme, belle, immobile,
Patiente, diverse, odorante, fertile,
Vestue d'un manteau tout damassé de fleurs
Passementé de flots, bigarré de couleurs.

Guillaume de Salluste du Bartas

Beauté de la terre, aux Moulens et à Belvezet !

Guillaume de Salluste du Bartas, né en 1544 à Montfort (Gers) et mort en 1590 à Mauvezin (Gers) est un écrivain et poète français qui fut très en faveur auprès des lecteurs jusqu'au XVIIe siècle. Comme il écrivit aussi en gascon, il est donc également à compter parmi les auteurs de langue d'oc. Il est reçu docteur en droit à Toulouse en 1567. Il se convertit au calvinisme et rejoint le parti d'Henri de Navarre (futur Henri IV) à la cour de Nérac (Lot-et-Garonne). Le succès de Guillaume du Bartas fut fabuleux pendant une cinquantaine d’années. Il rayonna sur l’Europe : on compte plus d’une centaine d’éditions de ses œuvres, des dizaines de traductions. Sa renommée s’écroula à partir du XVIIIe siècle : son style comme le contenu de son œuvre ne correspondaient plus aux temps nouveaux. - source Wikipédia - portrait de Guillaume de Salluste, Seigneur du Bartas, gravé par Nicolas de Larmessin, en 1612 -

Beauté de la terre, à Courlas et Belvezet !

"ARBRE à T" de la compagnie (RÊVE)² : en mai 2013, le Centre de Développement Culturel (CDC, Maison de l'eau) avait choisi le village de Rochegude pour que la compagnie (Rêve)² installe son ʺArbre à Tʺ, dans le cadre des Jardins de l’ancien moulin. Cette structure métallique, unique en son genre, composée de mâts et de plateformes transparentes, a permis aux artistes d'évoluer dans un monde où l’on défie les lois de l'apesanteur. Un beau souvenir et une soirée de mai, encore un peu fraiche, comme le laisse supposer les vêtements des spectateurs ! - photos archives : Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

HANNETON ou CÉTOINE sont deux insectes coléoptères qui apparaissent avec les fleurs et le printemps et que l'on appelle souvent du même nom de "Hanneton". Pourtant si l'un est masculin, le Hanneton, l'autre est féminin, la Cétoine ! - photos chrumps ; Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Le hanneton appartient à la famille des Scarabéidés et présente différentes espèces : le hanneton horticole, le hanneton forestier, le hanneton de la Saint Jean, le hanneton foulon ou des pins, etc. Leurs élytres, qui sont des ailes antérieures dures et cornées, sont teintées en brun acajou et quelquefois striées. Ces insectes habitent dans les herbes, les arbres ou dans les haies. À l’âge adulte, il vole au crépuscule. 

La cétoine est un petit scarabée, reconnu facilement avec sa carapace verte métallisée offrant des reflets dorés. Les cétoines s’alimentent du nectar des fleurs et participent à la pollinisation. Ils sont généralement visibles au milieu des étamines avec leur allure assez pataude et apprécient les plantes de la famille des Apiacées, ainsi que les roses, les chardons et les aubépines.

De CHINE ou du JAPON : Dans les Jardins de l'Ancien moulin, fleurit, à chaque printemps, une monumentale glycine, autrefois, plantée par Ahmed, l'agent d'entretien communal. La glycine est une liane de la famille des fabacées tout comme le mimosa, l'arbre à soie ou bien encore les genêts. Il existe dix espèces de glycines, mais les deux plus fréquentes, qui fleurissent en avril ou mai, sont  la Glycine de Chine (Wisteria sinensis), aux fleurs parfumées formant de longues grappes pendantes de 15 à 30 cm et la Glycine du Japon (Wisteria floribunda), aux grappes florales plus allongées mais moins denses et moins parfumées que celles de Chine. On dit que la glycine de Chine s’enroule vers la gauche alors que l’espèce du Japon s’enroule vers la droite. Au Japon, ses longues grappes de fleurs sont considérées comme capables de repousser les mauvais esprits. La pollinisation se fait par bourdons, abeilles et papillons. - photos : Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

GESTE D'AMOUR : jusqu'au XVIe siècle, le 1er mai était la "fête de l’amour". Les princes et les seigneurs se rendaient en forêt pour couper des feuillages qui servaient à décorer les maisons, mais aussi à fabriquer des couronnes à porter et à offrir à la personne aimée. Le muguet fleurissant au mois de mai, les hommes ornaient les couronnes de ses petites clochettes. Dans le livre de prières, réalisé au début du XVe siècle pour Jean Ier de Berry, l'enluminure, illustrant le mois de mai, montre des nobles à cheval, précédés de joueurs de trompettes. Ils partent en forêt chercher des rameaux. Les dames arborent de longues robes vertes et portent, comme les hommes, des couronnes de feuillages sur la tête. - Très Riches Heures du duc de Berry - Musée de Condé à Chantilly - © Par R.M.N. / R.-G. Ojéda, Domaine public - commons.wikimedia -