30 AVRIL 2020 : MAUVE sur BLEU !
Il fallait oser : poser du mauve sur du bleu ! Mais le résultat est étonnant ! - photographie Pierre Chante -
Premiers coquelicots photographiés à Courlas le 26 avril
À lire, ci-dessous, un texte sur ce "surprenant" printemps de Michel Gasarian que j'ai illustré par des images de circonstance :
Amis rochegudois,
Quelques observations destinées à voir autrement le côté sombre des événements : Le temps poursuit sa course inhabituelle et si je me retourne vers ces semaines écoulées, je constate, à travers mes pérégrinations, les évolutions successives de la nature que je viens partager avec vous. Le temps, qui s’étire comme un chat, et les jours, produisent un opulent printemps encore jamais vu. Le paysage prend une expression plastique où la nature déborde de manière inédite, phénomène dû aux conditions exceptionnelles (climat, pluies, absence de pollution), et où se succèdent les avènements tels que : aubépines en fleur dès le 17 mars. Premier chant du Coucou, premières pervenches et violettes des sorciers le 20 mars. Le 21, premières fleurs de cerisiers dans la plaine ; dans la garrigue, le genêt des teinturiers est en fleur. Le 26 mars, il neige le matin, l’après-midi, un grand soleil fait fondre la neige fraîche comme un mirage. Thym en fleur le 27 mars. Arrivée des hirondelles au ventre blanc le 17 avril. Premier Coquelicot le 21 et chants des premiers grillons le soir venu. Autre chant, celui des grenouilles le 23 avril. Le 24, irruption soudaine du Loriot, de "l'épée de son chant" qui "entre dans la capitale de l'aube" ; éclosion des fleurs de Robinier faux-acacia et premières clochettes du muguet ; premières stridences des Martinets le soir au couchant. Le 25, aboiements répétés de plusieurs renards sur les versants de la garrigue. Et chaque aube, les oiseaux sont aux balcons pour un concert philharmonique. Incroyable printemps ! Amitiés. Michel.
Fleurs d'églantiers, fleurs d'érable, avec hanneton et abeille, le long du chemin de Chante Merle. Fleurs de bourrache de la plante bande nectarifère à Rochegude - photographies Pierre Chante -
PYRALE du BUIS : comme le montre la photographie ci-dessous, les chenilles de la pyrale du buis sont de retour. Comme tous les papillons, la pyrale du buis passe par quatre stades : 1. L’œuf - 2. La chenille, qui présente plusieurs stades, celles de la photo en sont à leur 3ème ou 4ème mue - 3. La chrysalide - 4. L’imago , c’est-à-dire le papillon adulte.
Traitement d'urgence : Première solution : enlever les chenilles à la main. Pas besoin de gants, elles ne sont pas urticantes. Deuxième solution : pulvériser de l’eau, au karcher si nécessaire, par le dessous des feuilles, voire par l’intérieur du buis. En dernier recours, pulvériser une solution à base de bacille de thuringe (à acheter en jardinerie). Eviter de pulvériser sur les fleurs voisines, car cela tue aussi les abeilles. Il s’agit d’une bactérie qui s’attaque au système digestif de la chenille, qui ne peut plus se nourrir et meurt. Il existe aussi des pièges à phéromones, qui attirent les mâles et les empêchent de se reproduire.
Les cinq oisillons dans leur nid insolite - photo Anne Rambaud -
À Aubarine, des mésanges charbonnières qui avaient le choix de faire leur nid dans trois maisonnette en bois ont préféré la solution de solidité, comme nous l'explique Anne : " Ici tout va bien. En pièce jointe une photo insolite de petits oisillons que j'ai trouvé au fond d'un parpaing; à force de surveiller j'ai découvert les parents, de belles Mésanges à tête noire, qui viennent donner à manger régulièrement aux cinq petits au milieu de mes parpaings donc j'ai arrêté mes travaux jusqu'à ce qu'ils s'en aillent. Pourtant les trois maisonnettes sont toujours vides".
Une journée pour se souvenir : la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation se déroule chaque année le dernier dimanche d’avril. Elle honore la mémoire de toutes et de tous les déporté(e)s. Cette journée a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s'en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus. Cette année, pour cause de confinement, pas de cérémonie, mais Sylviane Chante-Bois et Patrick Dumas sont allés à Courlas, pour déposer un bouquet devant la plaque des frères Louis et René Chabrier, résistants morts en déportation. En ce jour du souvenir, Baptiste Rollet, un des arrières petits fils et arrières petits neveux, a joué un morceau de clarinette (voir vidéo sur la page Facebook : Rochegude sur Cèze).
Merci à ces commerces de proximités comme l'épicerie-boulangerie de Babette à Saint-jean-de-Maruéjols. À Françoise qui tient la boutique ou à Justine qui fait les tournées pour la boulangerie-épicerie Velay, à Rivières. Ci-dessous, un texte de Monique pour remercier Justine qui dessert Saint-Denis, mais aussi Belbuis, Courlas avec sa camionnette :
"Voilà six mardi que l'on nous a fortement conseillé de rester à la maison. Nous avons (à peu près) obtempéré. Mais s'il est une chose dont on peut difficilement être privé, c'est notre pain quotidien.
Le plus grand merci à toute l'équipe de la boulangerie de Rivières-de-Theyrargues et une bise virtuelle particulière à la personne (Justine) qui, toute harnachée nous distribue chaque jour notre ration."
Le Lézard vert
(Lacerta bilineata - Lézard à deux bandes) est une grande espèce de Lézard, d’environ 30 cm de long, que l’on rencontre en Europe. Notre espèce de lézard vert a longtemps été appelée (Lacerta viridis), mais récemment, deux espèces ont été séparées ; le Lézard vert vit en Europe de l’Est ; et le nôtre est devenu le Lézard à deux bandes. Les mâles ont la tête plus forte, une coloration verte uniforme et la gorge est bleu vif chez les mâles adultes reproducteurs.
Certaines croyances populaires le disent hargneux et agressif, ne lâchant plus le doigt mordu. Il est vrai que le lézard vert peut mordre, mais uniquement pour se défendre s’il est capturé. Il pince assez fort mais n’est pas venimeux et finit toujours par lâcher prise. De tout façon, il s’agit d’un animal protégé par la loi en France Mais avec un peu de patience vous pourrez l’observer et le photographier - Photographies Jo de Nobele - Le Cigalou - Rochegude -
Le long de la route qui conduit au pont noyé, le trèfle rouge, apprécié des abeilles et des papillons, est en fleur.
FAUCHAGE : c'est une bonne initiative de l'Unité de gestion des routes départementale de diminuer le nombre de fauchages le long des routes. En effet, cette pratique permet, aux herbes et aux fleurs de s'épanouir pour le bonheur des abeilles et de multiples autres insectes nectarifères !
A l'aube de la sixième semaine de confinement, et dans l'attente d'un début de dé-confinement au 11 mai, je voulais vous faire part de mes réflexions sur cette situation totalement inédite pour une très grande majorité d'entre nous.
Tout d'abord, une bonne nouvelle : aucun cas de covid-19 sur Rochegude, A mon sens, cet état est le résultat de 3 particularités. Notre commune est rurale, entourée de grands espaces naturels où l'on peut se détendre durant notre heure quotidienne de sortie en toute sérénité, sans rencontrer qui que ce soit. Nous habitons tous de grandes maisons qui, même si elles peuvent être collées les unes aux autres, offrent une distance suffisante pour ne pas risquer de contamination de voisinage, Et enfin, je tiens à remercier tous les rochegudoises et rochegudois pour le respect quasi parfait des règles de confinement, Bon nombre d'entre nous portons gants et masques depuis le début dès que nous nous rendons sur des lieux plus fréquentés.
Une des conséquences de cette situation de confinement a été finalement un rapprochement, certes physiquement éloigné, mais amical entre nous, De nombreuses propositions de solidarité ont vu jour et tous ces petits gestes ont permis de mieux vivre ces moments.
Je pense souvent à nos amis-es Rochegudois-es vivant en dehors de nos murs dans différents pays qui n'ont pas pu profiter de leur maison ici, Nous les attendons et espérons pouvoir partager avec eux de délicieux moments à venir très bientôt.
Prenons patience, nous parviendrons ensemble à surmonter cette épreuve - Sylviane CHANTE-BOIS
MUR de ROCHEGUDE : en période de confinement, on peut se parler, entre voisins de l'est et voisins de l'ouest, par dessus le "Mur de Rochegude" !
Rochegude, vu du ciel, autour de 2015 - photographie : Bernard Hilaire -
70 ans, après : j'ajoute une troisième photo (voir ci-dessus) et Je vous invite à prendre un peu de temps pour comparer, maintenant, les trois photographies du bourg de Rochegude, prises à 70 ans de différence ! (en cliquant sur l'image, vous pouvez la voir en grand format). Bon dimanche !
Rochegude au début du 21ème siècle - photographie : Michel Bettendroffer - Carte postale de Rochegude dans les années 1950
Avant que le temps ne vienne à la pluie et que les dernières fleurs disparaissent, une image des grands cerisiers en fleur, à côté du chemin de la plaine, à Rochegude - photo Pierre Chante -
Le ruban d'argent de la rivière et toutes les nuances de gris des jeunes feuilles des arbre - photographie Michel Gasarian
Milan royal en vol. La vue par dessous permet de bien l'identifier - photo Noël Reynolds
La photo ci-dessus, prise par Noël Reynolds (Wikipédia), correspond à l'image, que nous avons vue, hier midi, installés pour le repas, à l’extérieur sur une terrasse, lorsqu'un milan royal nous a survolés quelques instants.
Contrairement à son proche cousin, le milan noir, que l'on observe régulièrement au dessus de la commune de Rochegude, sa queue est beaucoup plus profondément échancrée et des taches blanches sont bien visibles sous les ailes coudées en vol.
À gauche milan noir et à droite milan royal
dans les années 70, le café-bar est géré par M. et Mme Lacroix qui habitent le logement au-dessus de l'établissement. Lorsqu'ils quittent Rochegude pour aller habiter à Rivières, la maison et la terrasse ne sont plus utilisées et tombent à l'abandon. A la fin des années 80, Denis Rieu va commencer par reconstruire, transformer et rénover la partie habitation, sur la droite de la route, en aménageant logements et gîtes (voir photographie ci-dessus). Puis dans les années 90, le lavoir est transformé en bâtiment et Monique commence à l'utiliser pour les hôtes des gîtes et comme buvette (voir photographie ci-dessous). En 1995/1996 le bâtiment de l'ancien lavoir et la terrasse deviennent un bar-restaurant tenu par M. et Mme Roure (Michel Roure dit "Bibi" tient maintenant un restaurant à l'entrée des Mages, le "Bibis'Trot"). Ensuite viendra Ahmid Ben Amar qui est devenu ensuite le propriétaire du bar-brasserie de l’Esplanade, à côté de la mairie de Saint-Ambroix.
Avant de retrouver l'histoire de la "Guinguette" dans les années 80/90, marquées par d'importantes transformations, retrouvons, ci-dessus, Sidonie et Ulysse Saud, propriétaires-fondateurs du café-épicerie, dit "café Saud" et, ci-dessous, une photo de mariage, en 1947, où l'on aperçoit à l'arrière le lavoir.
À Rochegude, au siècle dernier, le lavoir qui se trouvait à la place de la guinguette actuelle
Cette photo prise par Monique Roussel, en 1988, sur laquelle on voit l'ancien lavoir de Rochegude m'amène à vous raconter, grâce aux souvenirs d'Alain Pic, l'histoire de ce lieu au XXème siècle : Après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 50, ce lavoir était utilisé par les Rochegudoise et la terrasse, à côté, était rattachée au café-épicerie, situé en face qui appartenait à Ulysse et Sidonie Saud. Puis, après le décès de Sidonie, il a été repris, jusqu'en 1962, par les Séveran, une famille installée à Rochegude. Dans les années 60, deux gérants se succèdent : un couple de Saint-Ambroix, puis Mr B qui fait café-restaurant et hôtel (comme le montre la carte postale ci-dessous), mais un hôtel particulier, puisque la gendarmerie intervient pour faire fermer l'établissement. A suivre...
Cette carte postale des années 60/70 montre l’hôtel, avec en face, le lavoir et la terrasse du café-restaurant
De la devinette à l’énigme, pour sortir des brumes !
Personne n'a trouvé, je donne donc la réponse :
Le pays où l'on trouve le plus de nymphes est un petit pays situé à l'extrémité de la péninsule arabique "Oman" . Ce qui nous amène à la seconde énigme : Pourquoi Oman ? parce que : Nymphomane ! 
Matinal : Il fallait se lever à 7 heures, pour voir, dans la plaine de la Cèze, ces brumes annonciatrices d'une belle journée ensoleillée !
Pour les lève-tôt et les autres, un peu plus tard, une devinette sur le thème des nymphes.
Salut Pierre
Petite devinette pour détendre l'atmosphère en ces temps qui courent :
Dans quel pays trouve t'on le plus de nymphes ?
Je cherche : pourquoi pas l'Islande, pays des elfes ?
Envoyé à partir du formulaire rochegude-chante.over-blog.com/contact accessible sur votre blog. Vous pouvez répondre à son message en écrivant à blot.alain30@yahoo.fr depuis votre application mail.
Pâquerette viendrait du fait que la plante fleurit essentiellement à la période de Pâques. Mais Emile Littré qui réfute cette affirmation écrit : « ce ne peut être la cause du nom de la plante, puisqu’elle fleurit à peu près toute l’année ». Son nom viendrait de l'ancien français « pasquier » désignant les pâturages, référence aux lieux où elle pousse. Source Wikipédia - photos Pierre Chante
La tête de nymphe grecque est là ! sur une branche de cerisier, dans le Verger Gillian et Paul Richards.
Soyez perspicaces : je vous fais suivre, ci-dessous, le courriel, envoyé par Claude, depuis le Luxembourg, à Sylviane Chante-Bois où il nous invite à retrouver une nymphe sur une photo des arbres en fleur dans le verger communal (voir photo ci-dessus). Je crois l'avoir vue !
Depuis trois semaines, la commune de Rochegude vit à l'heure du confinement. À ce jour, aucun cas de covid-19 n'a été enregistré. L'organisation collective des "courses solidaires" fonctionne bien. Le "Petit Marché" est un espace achalandé et sécurisé. Les infirmières et les aides à domiciles poursuivent leurs missions. Valérie vient travailler à la mairie qui reste fermée au public et Vanessa assure un standard téléphonique et fait du télétravail. Ahmed et Philippe ont repris le travail, avec pour consignes, données par la "toujours maire" Sylviane Chante-Bois (07.77.05.56.49), de ne pas parler et de de ne pas s'approcher de personne. Portez-vous bien !
Le temps des tulipes - photos Pierre Chante -
Pas très rassurante, la bestiole ! - photo Médhy Benzid -
Image d'archive - avril 2013 - photo Pierre Chante
En regardant par la fenêtre, il me semble que le printemps est là, avec ses feuilles et ses fleurs !
Le printemps le plus froid depuis 1900, est celui de 1962 avec 9,4°C. Le printemps 2011 est le plus chaud avec une température moyenne de 13,6°C, soit 2 degrés au-dessus de la normale. Les trois printemps les plus chauds depuis 1900 (2011, 2007 et 2017) se sont tous produits au 21e siècle.
Le printemps le plus pluvieux, depuis 1959, est le printemps 2001 avec 348,4 mm. Le printemps 2011, qui est aussi le plus chaud, est également le plus sec, avec 110,5 mm. Source Météo France
Image d'archive - avril 2015 - photo Pierre Chante
Petit marché du mercredi 1er avril, en mode sécurisé
Prudence : ne vous laissez pas surprendre, comme Sylviane, qui promène, dans le dos, un magnifique poisson "bleu" !
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