Octobre 2021 : INONDATIONS, ROUTES et PONTS COUPÉS !

Comme dans la nuit du 28 octobre 2015, la Cèze arrive sur la place de la Solidarité !

INONDATIONS, ROUTES et PONTS COUPÉS : nouvelle crue de la Cèze pour ce dernier jour du mois d'octobre, mais cette montée des eaux semble avoir été provoquée par une crue particulièrement importante de l'Auzonnet qui a atteint la hauteur de 3 m 80 au pont d'Auzon. À Bessèges, la hauteur de la Cèze a tout juste dépassée les 3 m. Une situation qui rappelle les inondations de la Cèze en septembre et octobre 2015 (voir photos ci-dessous). - photos Pierre Chante - 

L'Auzon déborde dans la plaine de Rivières et sur la route départementale 16 - photos mairie de Rivières -

INONDATIONS, ROUTES et PONTS COUPÉS : la Cèze et l'Auzonnet sont en crue. L'Auzonnet déborde sur la D16 au niveau de Rivières et la Cèze déborde dans la plaine de Rochegude, en conséquence, la route départementale 16 est coupée entre Rivières et Rochegude. - Sources : mairies Rivières et Rochegude ; ceze-cevennes-news -

Le pont de Rochegude submergé - photo Jean-Michel André -

17 septembre 2011, discours de bienvenue et rappel historique, avant de dévoiler la plaque. - Cliquez sur les images pour les agrandir -

VADEBONCOEUR : il y a dix ans, à Saint-Jean-de-Maruéjols, une agréable et conviviale journée rappelait une longue histoire familiale, celle de Jean Chabrier (1734-1804). Originaire de Saint-Jean-de-Maruéjols ce dernier partait s'installer au Canada où son surnom "Vadeboncœur" devenait son nom. Les recherches généalogiques de Jean-Claude Lacroix sur les familles Chabrier devaient permettre de retrouver ses descendants installés dans différentes régions du Canada et des États-Unis. Le 17 septembre 2011, les familles Chabrier et Vadeboncœur se retrouvaient pour inaugurer une plaque (voir ci-dessous) à la mémoire de Jean Chabrier devenu canadien sous le nom de Vadeboncœur. - photos Pierre Chante -

La plaque va être dévoilée par les descendants de Jean Vadeboncoeur et les élues. Puis tous les participants partent en cortège, derrière le drapeau historique du Régiment du Languedoc (écartelé de pourpre et de tenné à la croix d'argent) et du drapeau français.

Photo de familles avant de partager le repas à la salle des Annels.

La ville d'Uzerche surnommée La " Perle du Limousin " est implantée sur un escarpement rocheux, entouré par un méandre de la Vézère. Sa résistance aux Sarrazins au VIIIe siècle et aux Anglais, pendant la guerre de Cent Ans, lui value le surnom "d'Uzerche-la-Pucelle". Ses édifices au XIVe siècle justifient l'adage " Qui a maison à Uzerche à château en Limousin ". La ville comporte l'église Saint Pierre de style Roman, de nombreuses tours, plusieurs châteaux, de belles demeures. Mais, celle que j'ai trouvé la plus surprenante, est cette maison à pans de bois qui date du 15e - 16e siècle.

Une maison classée où tous les éléments d'architecture, habituellement en pierre, ont été réalisés en bois - photo Sylviane Chante-Bois -

Le pont de Rochegude aux couleurs et aux lumières de l'Automne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - photo Barunlaïre photos -

AUTOMNALES : d'abord revenir sur l'âge de l'arbre (voir article ci-dessous) que vos comptages évaluent à une cinquantaine d'années. L'Automne est là avec ces champignons et ses châtaignes mais les couleurs de la végétation, les reflets sur l'eau, les nuages et les lumières permettent aux photographes de magnifier la nature. - photos Barunlaïre photos ; Sylviane Chante-Bois ; Pierre Chante ; Anne-Marie Jobert  - 

Un lieu de pique nique, au bord d'un étang, dans les Monédières, en Corrèze - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - photo Anne-Marie Jobert -

ÂGE d'un ARBRE : Il y a plusieurs façon de calculer ou d'estimer l'âge d'un arbre. Si l'arbre a été coupé, il faut compter les cernes. Sur la photographie, on aperçoit une alternance de cercles clairs et de cercles plus foncés. Les cercles clairs correspondent au bois de printemps, période où la croissance est rapide et les cercles foncés au bois d’été, quand la croissance diminue. En automne et en hiver, le bois entre en dormance et ne grandit plus. Compter chaque cerne du tronc d’un arbre revient donc à calculer le nombre d’années de croissance, c’est-à-dire son âge. Qui sera le plus perspicace et nous donnera l'âge de cet arbre ?

Autre possibilité : mesurer la circonférence du tronc en centimètres à 1,40 m du sol, diviser cette longueur par 3,14 et multiplier par un coefficient compris entre 1,5 (pour les arbres à forte croissance, peuplier, orme, saule...) et 3 (pour les arbres à croissance faible, chêne, noyer, châtaignier...). Un coefficient de 2,5 est une bonne moyenne. Une méthode amusante, facile à mettre en œuvre, mais qui donne une estimation assez peu précise. - photo Pierre Chante -

GALLOWAY : j'ai croisé, à l'occasion d'une promenade dans le massif des Monédières (une région de collines granitiques en Corrèze), ce troupeau de vaches étranges. Il s'agirait de vaches Galloway, une race bovine écossaise, de petite taille mais lourde et musclée. Elle descend d'une race noire, arrivée avec les Celtes au Néolithique dans la région de Galloway, au sud-ouest de l'Écosse. C'est l'une des plus vieilles races de vaches. Elle porte une robe noire, mais il existe des variantes rouge ou brune. Ses poils sont longs et ont tendance à friser. Elle n'a pas de cornes. Elle est réputée pour sa rusticité et la qualité de sa viande. - photos Pierre Chante -

À gauche, avec sa tête frisée, le taureau de ce troupeau.

Les ruines du château qui domine le village d'Apchon, avec dans la fenêtre, en bas à gauche, la silhouette du Puy Mary (1885 m).

APCHON et le BASALTE : la commune d'Apchon est située au cœur du nord Cantal, à proximité du Grand Site du Puy Mary et se trouve à moins de 6 km de Riom-ès-Montagnes. Les maisons traditionnelles et les bâtiments anciens sont construit en basalte. Le basalte a une origine volcanique. C'est une roche magmatique issue d'un magma refroidi rapidement. La couleur varie de noir à gris, en passant par le brun-rouge. Cette roche s'altère de couleur rouille, à cause de l'abondance du fer dans sa composition. - photos Pierre Chante -

Le portail de l'église

23 octobre 2011, Barjac, place de la Lizette - Cliquez sur les images pour les agrandir -0

IL Y A 10 ANS : après la manifestation de Villeneuve-de-Berg, les collectifs du Gard et de l’Ardèche unissent leurs actions et décident d’organiser, le 23 octobre 2011, un « Grand Rassemblement Citoyen » à Barjac (Gard). Entre 5 000 et 6 000 manifestants se sont rassemblés, place de la Lisette, pour suivre, à partir de 15 heures, les différentes interventions des représentants des collectifs et des élus. Elu(e)s en tête, le cortège s’est formé pour déambuler dans les rues étroites de la cité renaissance et révéler son ampleur en arrivant sur la déviation qui contourne la ville, avec un message simple et clair : « Abrogation des 61 permis restants, sur le territoire français ».  - photos Michel Gasarian ; Sylviane Chante ; Pierre Chante -

Vous y étiez ?

À l'extérieur, une équipe volontaire faisait griller les châtaignes récoltées en Ardèche - cliquez sur les images pour les agrandir -

VINS PRIMEURS et CASTAGNADE : belle fin de journée ensoleillée, à la cave de Rochegude où de nombreuses personnes son venues déguster les vins primeurs, blanc, rosé et rouges, accompagnés de châtaignes grillées. Ambiance conviviale et musicale dans l'ancienne cave, une organisation sans faille, une réussite pour les Vignerons des Cruzières. - photos Pierre Chante - 

Les élus et les maires de Rochegude, Tharaux, Rivières, mais aussi de Saint-Denis, Saint-Jean-de-Maruéjols, Saint-Sauveur-de-Cruzières... étaient présents à ce rendez-vous automnal.

Pendant que l'on boit et mange dans la cave, à l'extérieur sous les étoiles, une courageuse équipe continue de griller les châtaignes, à la lueur des braises !

VINS PRIMEURS et SIGNATURES. Deux animations pour ce vendredi : de 17 h à 20 h, les Vignerons des Cruzières proposent, à la cave de Rochegude, une dégustation de vins primeurs accompagnée de châtaignes grillées. Et, ce matin de 10 h à 13 h, je serai à la librairie de Barjac, "LE LIBRE AIR DU COIN" pour une séance de signature et de rencontre autour des livres.

Le village de Saint-Jean-de-Maruéjols et son terroir

SAINT-JEAN-de-MARUÉJOLS et AVÉJAN : aujourd'hui première réunion, à la mairie à 16 heures, pour commencer à travailler sur la réalisation d'un ouvrage sur l'histoire, la géographie, le patrimoine de Saint-Jean-de-Maruéjols (la première mention de ce lieu, dans les archives, date de 1066. Le village relevait alors des Comtes de Toulouse) et d'Avéjan (voir photographie ci-dessous) qui  est le berceau de la famille des Comtes de Banne d'Avéjan. - photos Pierre Chante - 

L'église et la tour de l'horloge, deux des éléments du patrimoine de Saint-Jean-de-Maruéjols

ÊTRE au FOUR et au MOULIN : sur la partie granitique du Causse du Sauveterre, dans la commune de  Fraissinet-de-Lozère, se trouve le hameau de Rûnes. Un village, construit en pierres de granite, où deux bâtiments anciens restaurés, situés côte à côte, semblent illustrer cette jolie expression : "Être au four et au moulin".
Une expression qui date du  XVIIe siècle et signifie : faire simultanément plusieurs activités, parfois difficiles à concilier. Généralement cette expression est utilisée négativement "On ne peut pas être eu four et au moulin" pour indiquer l'impossibilité d'accomplir plusieurs tâches à la fois. Autrefois, les paysans utilisaient d'abord le moulin pour moudre le grain puis le four pour faire leur pain. Ils ne pouvaient donc pas être aux deux endroits en même temps : "chaque chose doit être faite en son temps". - photos Pierre Chante -

Le moulin situé en contrebas du four, au bord de la rivière, pour utiliser la force de l'eau pour faire tourner la meule.

PIZZA sans PÂTE : pour réaliser cette pizza sans pâte que m'a conseillée Marion, restauratrice à Lussan, il faut tapisser le fond de votre moule, enduit d'huile d'olive, avec des rondelles d'aubergines pas trop épaisses ; mettre des demis rondelles sur les bords du moule ; ajouter une sauce tomate de votre préparation, à votre goût ; ajouter des morceaux de jambon et couvrir de gruyère avant de mettre au four à 200°, pendant 30 à 40 minutes selon le fonctionnement de votre four ; sortez votre pizza du four et mangez là chaude, c'est fondant et délicieux ! À noter que tous les ingrédients ont été achetés au petit marché de Rochegude, le mercredi de 17h à 19h. - photos Pierre Chante -

Médecins et infirmiers, professionnels ou retraités, sont venus y travailler à tour de rôle - photo Pierre Chante -

MERCI : le centre de vaccination de Saint-Ambroix, installé dans la salle polyvalente de la Maison des Associations, fermera le 30 octobre. Mais, depuis son ouverture le 18 mars dernier, le centre a vacciné des milliers de personnes venues de Saint-Ambroix mais aussi des 23 communes de Cèze Cévennes et souvent de bien plus loin... Le centre de vaccination a pu recevoir jusqu'à 250 personnes par jour et même près de 300 personnes, dont une part importante de jeunes entre 15 et 25 ans, pendant la période estivale. Une vingtaine de médecins et une trentaine d'infirmiers sont venus y travailler à tour de rôle, en plus de leur activité habituelle. Mais pour tenir le rythme, de nouvelles mains sont venues les aider, des infirmiers retraités et des médecins retraités.

MIDI LIBRE  du 19 mars 2021 - photo Charles LEDUC -

Élus, agents municipaux ou personnel en service civique, en mars 2021, à l'ouverture du centre de vaccination - photo Pierre Chante -

L'organisation, l'entretien et l'accueil à l'entrée du centre ont reposé sur le personnel de la mairie de Saint-Ambroix, agents administratifs, agents d'entretien et jeune en service civique. ."On est un petit centre en zone rurale qui apporte sa pierre à l'édifice", appuie le Docteur Aimé Mohr. "On contribue à la vaccination de la population du secteur. On essaie à notre petite échelle de faire en sorte que d'ici novembre, 90 % de la population puisse être vaccinée."  

Agents municipaux et en service civique, à l'accueil, en ce mois d'octobre, avant la fermeture du centre - photo Pierre Chante -

Merci aux professionnels de santé, docteurs et infirmier(e)s, aux retraités, aux bénévoles, aux équipes d’agents municipaux, au maire et aux élu(e)s de Saint-Ambroix, à la communauté de communes De Cèze Cévennes, au groupe santé Filieris Sud, à l'Agence de Santé Régionale...

BRUMES TRANSPARENTES : le matin commence avec des brumes transparentes qui donnent du relief à la plaine et souligne les alignements de la végétation. Au premier plan les arbres ont mis leurs teintes automnales et au fond le Mont Lozère est aux couleurs "d'Octobre rose". 

CASTAGNADE : une belle journée s'annonce pour partir dans les bois ramasser quelques châtaignes et les faire griller avec une "padèle" (poêle trouée), sur un feu de bois, au milieu des bruyères callunes en fleur ! - photos Pierre Chante -

À noter : vendredi 22 octobre, entre 17 h et 20 h, les vignerons ardéchois organisent leur traditionnelle dégustation de vins nouveaux, accompagnés de châtaignes grillées, au caveau de Rochegude, quartier des Moulens. 

Denise et Patrick Pitigliani devant la boulangerie, située place de  l'Horloge, à Saint-Jean-de-Maruéjols. - photo Françoise Barry -

NOUVEAUX BOULANGERS : Denise et Patrick Pitigliani ont repris, depuis septembre, la boulangerie-pâtisserie, située place de  l'Horloge, à Saint-Jean-de-Maruéjols.

Patrick a débuté une formation d'artisan-boulanger à l'âge de 16 ans. Au départ, il ne savait pas que le métier lui plairait autant et qu'il deviendrait sa grande passion. Mais c'est un métier exigeant : Patrick se lève à 1h du matin pour préparer son pain, à 3h du matin Denise le rejoint pour confectionner les viennoiseries et la pâtisserie. 

Nous souhaitons une agréable retraite à Janique et Éric Labrot, les boulangers précédents, ils l'ont bien méritée. Tous nos souhaits de réussite à nos nouveaux boulangers-pâtissiers, qu'ils se plaisent dans notre village le plus longtemps possible. Contact: 04.66.56.66.83. Jusqu'en mai, la boulangerie est ouverte du mardi au dimanche, ainsi que les jours fériés, de 7 h à 12h30 . jour de fermeture le lundi - texte Françoise Barry - 

Denise Pitigliani, dans la boulangerie-pâtisserie, devant les différentes sortes de pains - photo Sylviane Chante-Bois -

THE LITTLES : à la Grange, concert Samedi 16 octobre. Les Littels, tribute des Beatles - entrée 10€ pour les adhérents et 15€ non adhérents pour une soirée nostalgie et rétro !
Réservation conseillé par texto au 0609060649 - Dîner sur place avec nos planches, assiettes végé et desserts maison, et un choix de bières Bio et artisanales.
Tout notre programme sur www.lagrange-concert.fr
Adresse : 1151 Route du Pont 30430 Saint Jean de Maruejols

LIBRE SERVICE et PAIEMENT à la CARTE : loin de tout, au cœur de la forêt, au détour d'une petite route qui serpente, vous découvrez, à votre grande surprise, ce stand de légumes qui finalement offre tous les avantages de la plus moderne des "superettes". D'une part il est en "libre service absolu" : il n'y a personne et vous prenez ce que vous voulez. D'autre part le paiement se fait "à la carte" puisque vous payez ce que vous voulez !

Enquête faites, il s'agit du stand de Denis, propriétaire de la ferme du "Petit Âne Bleu" qui propose gîte, table d'hôte et randonnées avec un compagnon aussi agréable que l'âne. - photos Pierre Chante -

Ânes de La Bégude, de l'Houlme, d'Aubarine et de Lavabre - cliquez sur les photos pour les agrandir -

Le lieudit "Pont du Martinet" est un site exceptionnel situé sur la commune de Malbosc (Ardèche). Mais, la route la plus directe passe par Gagnières et remonte la vallée de la Ganière.

PIN de SALZMANN : Dimanche 10 octobre, de 10h à 18h, a eu lieu la fête du pin de Salzmann, au pont du Martinet à Malbosc. Cette journée, organisée par la Communauté de Communes du Pays des Vans en Cévennes, dans le cadre de la gestion du site Natura 2000 – Espaces naturels sensibles du bois d’Abeau, bois des Bartres et vallée de la Ganière, fut une heureuse réussite ensoleillée. Une matinée occupée à observer et à dessiner l'arbre, suivie d'une promenade dans la forêt communale et privé de Banne pour découvrir les actions engagées pour sauver le pin de Salzmann (plantation de petits arbres, éclaircies au profit du pin de Salzmann) - textes Anaïs Laurioux - photos Pierre Chante -

La silhouette des sujets âgés de Salzmann présente une cime étalée et aérée et portent leurs branches à angle étroit. L'écorce est écailleuse, les aiguilles sont souples, non piquantes et les cônes de petites tailles.

Cette journée avait pour but de faire connaître le pin de Salzmann, une essence forestière rare et protégée. En France, l'Office National des Forets a répertorié 7 sites qui représentent à peine 5 000 ha pour des populations menacées par l'isolement. En effet,  les jeunes pousses de pin de Salzmann ne sont pas compétitives en regard des autres arbres, les pins maritimes, les feuillus prennent le dessus, ses populations diminuent. 

Après le repas, était proposé un café-forêt pour échanger sur la forêt. le syndicat de rivière ABCèze avec une maquette du fonctionnement du Bassin Versant de la Cèze. Un spectacle "En quête de Salzmann" de Françoise Dasque et des chants du monde des choristes de "Graines de Chœur" ont permis de clôturer cette belle journée à renouveler !

Cliquez sur les images pour les agrandir - photo Fabrice Daguzé -

OCTOBRE ROUGE : hier soir le soleil et les nuages ont réussi une composition exceptionnelle par sa forme arrondie, la luminosité  et l'intensité des couleurs. Les photographes éblouis s'en sont donnés à cœur joie, à Rochegude et à "IEUR" ! - photo de couverture Pierre Chante - photo ci-contre Jean Poulouin, le ciel à Méjannes-le-Clap - 

Depuis les terrasses de Rochegude - photos Defer Chouquet -

À l'ouest, le ciel s'embrase - Photos Jacqueline Fugier -

OCTOBRE ROSE : Julien, passionné d’astronomie, a pu réaliser une photo de la lune. Souhaitant s’associer à "Octobre Rose" et afficher une pensée pour les femmes qui luttent actuellement contre un cancer du sein ou toute forme de cancer, il a décidé de coloriser sa photo en rose. - photo Julien le Jan -

MÉMORIAL GARDOIS de la DÉPORTATION : dimanche 10 octobre, l'inauguration du Mémorial gardois de la Déportation a rassemblé près de 200 personnes à Nîmes. Le monument sur l'avenue Jean Jaurès à Nîmes - une pyramide - n'est pas nouveau. Il a été inauguré en 1954 en la mémoire des Martyrs de la Résistance. Ce dimanche, c'est une plaque portant le nom de 1.067 Gardois déportés pendant la Seconde Guerre Mondiale, qui a été inaugurée, en présence de Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes.

Le seul mémorial en Occitanie : selon Jean-Marc Boré, président de l'AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation) : "Ce mémorial, c'est le résultat de quatre ans de travail. Au début, il y avait 520 noms dans les archives, aujourd'hui nous en avons 1067". Ce mémorial est le seul en Occitanie en la mémoire des Déportés : "un mémorial local c'est rare, il y en a un autre au Mans et c'est tout. Il donne aux familles un lieu où se recueillir".

Louis et René CHABRIER : sur cette plaque figurent les noms de deux déportés rochegudois, Louis et René Chabrier. Tous deux sont nés à Courlas, Louis (photo de gauche) le 24 octobre 1910 et René (photo de droite) le 19 décembre 1912. Ils sont les fils de Louis Emile Chabrier, "Mort pour la France" et de Nancy Vincent (du mas Vincent à Belvezet). Louis est agriculteur au mas Vincent à Belvezet et René à Courlas. Les deux frères épousent, le 23 octobre 1937, deux sœurs "Benoît", du "mas Labeille", commune de Bouquet. Louis et Henriette auront trois enfants Alice, Louis et Sylvette. René et Marguerite auront aussi trois enfants Simone, Georges et Pierre. Membres de la résistance dans le "Maquis Feu" puis dans le "Maquis Bir-Hakeim", ils sont arrêtés au début du mois de mars 1944. Plus personne ne les reverra ! Les documents officiels de l’état civil de Rochegude, les actes et jugements déclaratifs de décès évoquent leurs activités de résistance, leur arrestation, et portent la mention "Mort en déportation" dans le camp de concentration de Buchenwald en Allemagne. - livre "Rochegude, Garrigue ou Cévennes" éditions de la Fenestrelle - 2016 -

Le pin frappé par la foudre à Chantemerle

FRAPPÉ par la FOUDRE : la foudre frappe souvent l’objet le plus haut d’un secteur… et fréquemment il s’agit d’un arbre. Comme ici dans les bois de Chantemerle où ce pin a reçu un coup de foudre. Quand un arbre est frappé par la foudre, il peut carrément exploser ou même prendre feu, mais généralement les dégâts sont plus discrets. On voit souvent, comme sur pin, une longue bande d’écorce arrachée. - photo ci-contre : Dommages causés à un arbre par la foudre. Алефиренко Пётр Геннадьевич, Wikimedia Commons -

Une tranchée creusée par la foudre : la foudre a frappé le tronc de l'arbre puis le courant électrique s'est diffusé, à travers le sol, creusant une tranchée du pied de l'arbre jusqu'au chemin, en faisant éclater les pierres.

Autre élément étonnant, nous nous sommes retrouvés huit personnes en ce lieu isolé, hasard, étrange coïncidence ou force tellurique ? - photos Pierre Chante -

L'œil du photographe a su saisir ce rayon de lumière qui traverse la place du village de Saint-Denis et vient éclairer la grande croix de pierre ! - photo Jean Poulouin -

PROMENADE À SAINT-DENIS : une belle image qui invite à une promenade dans le village de Saint-Denis. Un village ecclésial qui s'est progressivement constitué autour d'une église et d'un prieuré. Au 11ème siècle, une église constitue le point de départ du regroupement de la population et des maisons du village médiéval de Saint-Denis. La position géographique est favorable. Un peu en hauteur, à l’abri des crues de la Cèze. Le terrain est d’accès facile. L’eau est abondante. Le terroir varié peut être cultivé assez facilement. En 1121, pour la première fois, il est fait état de « Sanctus-Dionysus » dans un document écrit, le tome VI du « Gallia Christiana ».

Le village de Saint-Denis groupé autour de l'église et la porte fortifiée qui protégeait l'entrée du village médiéval - photo Roger Decourt -

La plage du Ranc : en bordure de la Cèze, un lieu de baignade fréquenté et apprécié en été mais qui retrouve son calme en automne, pour le plaisir des promeneurs et des pêcheurs !

BONNES NOUVELLES pour le pont de Rivieres. Selon Cathy Ville-Chaulet, conseillère départementale : "Les travaux de déblaiement des embâcles devraient débuter rapidement, puis la reconstruction de la chaussée, après diagnostic du pont qui semble être toujours solide... Évidemment ll va falloir un peu de patience, mais nous devrions pouvoir traverser le pont avant 2022. Pour l'heure, une signalisation est en place. Un feu au pont de Tharaux sécurisera et régulera le trafic..." 

Réunion au pont de Rivières, lors de la visite de la présidente du département, Françoise Laurent-Perrigot, avec les conseillers départementaux Cathy Ville-Chaulet et Gislain Chassary. en présence des maires de Rivières, Méjannes-le-Clap, Tharaux, Rochegude, et du président de la comcom De Cèze-Cévennes.

ÉMERAUDE ou ARGENT : au départ du hameau de La Bégude, le défilé de l’Argensol, du nom du ruisseau qui y serpente, offre un parcours de balade facile qui emprunte une ancienne voie romaine ( je n'ai pas vérifier cette information reprise dans tous les guides touristiques). Après les fortes pluies, l'eau remarquable de transparence, a une couleur qui fait davantage penser à l'émeraude qu'à la couleur de l'argent. Là aussi une recherche pourrait déterminer si ce nom n'est pas un "fausse évidence" sans rapport avec l'argent mais déterminé par un mot occitan au sens bien différent. - photos Pierre Chante -

L'eau devient si transparente, qu'elle en devient "absente" ! - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Pour prolonger la promenade : depuis le défilé de l'Argensol, vous pouvez, selon vos envies, et surtout votre énergie rallier, par des chemins balisés, le château d’Allègre, vers la gauche ou, vers la droite, les hameaux d'Arlinde, de Cal ou le village de Navacelles.

ÉPILOGUE et PATIENCE : le soleil est revenu pour concrétiser l'épilogue de cet épisode cévenol. - voir ci-dessus photo Defer Chouquet - 

Monsieur le sous-préfet d'Alès, accompagné des maires de Rivières, Rochegude, Tharaux, est venu constater l'ampleurs des dommages causés par la crue au pont de Rivières et son constat est une invitation à la patience, puisqu'il pense que les travaux de réparation prendront plusieurs mois.

Un épisode cévenol qui a causé de nombreux dégâts comme le montre la série de photos ci-dessous prises à Saint-Ambroix, dans la vallée du Luech et à Rochegude.

La Cèze est montée dans la nuit à Saint-Ambroix - photo prise depuis le pont de Saint-Ambroix

Le Luech, affluent de la Cèze, a connu une crue particulièrement rapide et brutale. les trombes d'eau tombées en amont ont occasionné une catastrophique crue du Luech, monté de plus de 6 mètres, au centre du Chambon. Sous le poids des embâcles, le pont de la Jasse s'est brisé et pourrait être inutilisable pour une très longue durée.

De son côté, le vaillant pont de Rochegude, submergé par la crue, a tenu le coup, mais des pierres ont été arrachées sur les côtés du pont ! photo Monique Roussel -

Pont de Rivières après des travaux de rénovation en 2012/2013 – photo Pierre Chante - cliquez sir les images pour les agrandir -

PONT de RIVIÈRES : 100 ans trop arrosés !

Le pont le plus récent : avant 1841, seul le pont de Saint-Ambroix, construit depuis le Moyen Âge, permettait de franchir la Cèze dans sa moyenne vallée. Mais en 1837, le roi Louis-Philippe signe une ordonnance qui autorise l'établissement d’un pont suspendu sur la Cèze à la limite des communes de Rochegude, Saint-Jean-de-Maruéjols et Tharaux. Il est mis en service au cours de l’été 1841. Quelques mois après, en février 1842, le pont suspendu par des câbles à plusieurs torons, surnommé le « pont en fils de fer » de Saint-Victor-de-Malcap est ouvert à la circulation. Ces deux ouvrages étaient des ponts à péage. Le pont submersible de Rochegude est réceptionné le 9 novembre 1896. Le pont de Rivières où passe aujourd’hui une circulation importante est le dernier à être construit. Peut-être, à cause de l’existence d’une passerelle, édifiée depuis 1896, à l’emplacement du futur pont ?

Carte postale : le pont de Rivières sur la Cèze - archives Jean-Christophe Deroubaix -

Un pont construit dans les années 1920 : en 1910, le maire de Rivières, Charles Bouchet propose « de demander à M. le Préfet de vouloir bien comprendre, dans un programme subventionné, les travaux de construction d’un pont submersible sur la Cèze au passage du chemin vicinal ordinaire N° 1(actuelle route D187, dite du pont de Rivières) pour relier le chemin vicinal de grande communication N° 51 (actuelle route départementale D51, de Saint-Ambroix à Barjac) ». Mais il faudra attendre les années 1920 et la fin de la Première Guerre mondiale pour que le chantier soit lancé et achevé vers 1922. Ainsi, ce « jeune pont » aurait une centaine d’années, un anniversaire important mais un peu trop arrosé !

Livres : Rochegude entre Cévennes et Garrigues, Pierre Chante, Jean-Claude Lacroix et Rivières et château de Theyrargues, Pierre Chante, Éliane Guilhermet, Jean-Claude Lacroix - Éditions de la Fenestrelle - Baron

Sur la photographie ci-dessus, le chantier est bien avancé. Les piles du pont et les arcatures en pierres taillées, visibles sur la photographie du pont actuel, ont été construites. Pour achever le pont, il faut terminer les côtés en pierres et poser le revêtement de la chaussée. - photo archives de la mairie de Rivières -

Le pont se retrouve seul au milieu de la Cèze, mais n'est plus connecté à aucune route ! - cliquez sur les photos pour les agrandir -

PONT de RIVIÈRES (le dossier) : la photo ci-dessus, prise dans l'après midi du 4 octobre, montre que le pont en pierres de Rivières est toujours en place mais ce sont les les rampes et les routes d'accès au pont, sur la rive droite et sur la rive gauche qui ont été emportées. Le pont se retrouve seul au milieu de la Cèze, mais n'est plus connecté à aucune route ! - photos Pierre Chante - Cliquez sur les photos pour les agrandir -

Explications : des pluies diluviennes, entre 150 et 300 mm ont été relevés au cours des 24 dernières heures sur les Cévennes, et jusqu'à 458.5 mm à Villefort (Lozère), soit environ 3 à 4 mois de pluie, ont engendré des ruissellements importants. le moindre vallat, le moindre ruisseau ont remobilisé les stocks de végétaux accumulés par la nature et par l’homme et les ont ont acheminés vers la Cèze, le Luech, la Ganière...

Les troncs, les branches, les feuilles, les herbes les sables et des objets divers se sont plaqués contre le pont de Rivières, premier obstacle majeur en travers de leur route. Un embâcle impressionnant par son épaisseur et surtout sa hauteur s'est formé (voir photo ci-dessous). Il a constitué un barrage empêchant les eaux en crue de passer sous et même sur le pont (construit pour être submersible). Ci-contre le pont de Rivières le 3 octobre à 18 heures.

La photo permet de mesurer l'ampleur et la hauteur exceptionnelle de l'embâcle et de voir la route emportée sur la rive gauche, côté de la commune de Rochegude. 📸 Pierre Chante

Rive droite : les eaux, détournées sur les côtés, ont submergé les rives avec une telle violence qu'elles ont fini par éroder et emporter les rampes et les routes d'accès au pont (voir photo ci-dessous) 

Sur la rive droite, côté de la commune de Rivières), la Cèze a emporté la rive et la route sur une longueur impressionnante !

PONT de RIVIÈRES ENDOMMAGÉ : cette nuit la crue de la Cèze a emporté les deux côtés du pont de Rivières (du côté de Rivières et du côté de Rochegude). Même si depuis le niveau de l'eau a baissé, le pont va rester impraticable pour une longue durée ! - photos Pierre Chante -

La plaine ce matin du lundi 4 octobre, plus de peur que de mal après cet épisode cévenol

Rues et calades transformées en torrents !

PLUIES DILUVIENNES : dimanche 3octobre, entre 17h30 et 19h, la pluie qui avait été peu abondante depuis le matin, s'est mise à tomber de façon diluvienne, provoquant de nombreux ruissellements, sur toute la commune et ailleurs. La Cèze, l'Auzonnet et la Claysse ont commencé à monter et pourraient déborder pendant la nuit si les précipitations, déjà abondantes, se poursuivent sur les Cévennes. - photos Sylviane Chante-Bois, Pierre Chante -

Entre le pont de Claysse et le carrefour du chemin du mas Perbos, vers Belvezet !

Autour de Courlas !

Du pont de Rochegude, encore calme, jusqu'au pont de Rivières où la crue arrive !

L'ÉPISODE CÉVENOL s'installe : 13 heures, la pluie se met à tomber sur Rochegude. Mais les pluies cévenoles ont déjà donné très localement 150 à 200 mm de pluie entre Valleraugue et Villefort. Plus généralement, il est tombé 80 à 100 mm sur les Cévennes et cette nouvelle série de précipitations pourrait amener une crue de la Cèze. À suivre !.

11 heures : pas de pluie et le ciel semble se dégager vers le nord, au dessus des montagnes ardéchoises.

Situation météorologique à Rochegude, vers 8 heures

ÉPISODE CÉVENOL : Depuis vendredi et jusqu'à dimanche, le Gard est en vigilance orange pluie inondations. Mais cette nuit il n y a pas eu de pluies et ce matin juste quelques gouttes. Toutefois les nuages amenés par le vent du sud s'accumulent sur les Cévennes. L'épisode cévenol se met en place ! - photos Pierre Chante -

COMBAT de FRELONS : deux frelons européens qui butinaient la sève d'un lilas se sont soudain enlacés pour un combat acharné qui a duré une dizaine de minutes, sous les yeux d'une fourmi rouge. Les deux insectes étaient à terre, se tenant par leurs mandibules, totalement insouciant de notre présence. L'un des frelons recourbait son abdomen comme s'il cherchait à piquer l’autre au niveau du thorax, mais je n'ai pas vu de sortie d'aiguillon. Puis soudainement ils ses sont séparés et chacun est reparti de son coté. - photos Sylviane Chante-Bois, Pierre Chante -

SOLEIL VIVACE : certes, un nouvel épisode de pluie est annoncé, sur la région, dans la nuit du samedi 2 octobre au dimanche 3 octobre. Mais octobre commence sous le soleil. Un bonheur que Monique nous offre avec ce bouquet de fleurs de topinambour aussi appelées : "Soleils Vivaces" !

Le topinambour, aussi appelé artichaut de Jérusalem, truffe du Canada ou soleil vivace, est une plante du même genre que le tournesol. Elle est cultivée pour ses grandes fleurs jaunes comme plante décorative, et pour ses tubercules comestibles. - photos Pierre Chante -

Le topinambour est originaire d'Amérique du Nord. L'explorateur français Samuel de Champlain le découvre en 1603 lors de ses expéditions dans la Nouvelle France (actuel Canada). Lorsque l'avocat et voyageur Marc Lescarbot qui embarque en 1606 à La Rochelle arrive à la colonie française de Port-Royal, Champlain lui fait découvrir le tubercule : « une sorte de racine, grosse come naveau (navet) ou truffe » — d'où son autre appellation de  « Truffe du Canada ».