31 Oct

Octobre 2022 : BRUMAIRE !

Publié par Pierre Chante - Catégories : #Belle journée pour la nature, #Dernier jour d'octobre !

BRUMAIRE : ce matin la vallée de la Cèze est dans la brume. Un temps de saison puisque nous sommes, selon le calendrier républicain, pendant le mois de brumaire qui correspond à la période allant du 22 octobre au 20 novembre. Brumaire fait parti des mois d'automne, il suit le mois de vendémiaire et précède frimaire. Il tire son nom « des brouillards & des brumes basses qui sont (...) la transsudation de la nature d'octobre en novembre », selon les termes du rapport présenté à la Convention nationale, le 3 brumaire an II (24 octobre 1793) par le poète et révolutionnaire Fabre d'Églantine, au nom de la « commission chargée de la confection du calendrier ». - source wikipeia - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

BIENVENUE : aujourd'hui lundi 30 octobre, nous fêtons sainte-Bienvenue. Il s'agit de Bienvenue Bojani, née vers 1255 et morte en 1292 à Cividale en Italie. Elle entra dans le Tiers Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans entrer dans un couvent. De nombreux miracles lui ont été attribués, si bien que le Pape Clément XII la béatifia en en 1763. - source Wikipédia -

Bienvenu ; bienvenue ; bien venu : un mot souvent mal orthographié. : « Bienvenue mon ami. Tu es le bienvenu dans ma maison et en plus ta visite est bien venue ! »

- Lorsque « bienvenue » est en début de phrase alors il prend toujours un e.

- Lorsque on souhaite la bienvenue à quelqu'un (un homme ou une femme), alors « bienvenue » prend un "e" (bienvenue est alors un nom).

- Lorsque on dit de quelqu'un qu'il est le bienvenu dans le sens de « que l'on accueille avec plaisir, qui arrive à propos », alors « bienvenu » est un adjectif et s'accorde donc en genre et en nombre. Dans le cas du masculin, il ne prend pas de e.

- On écrit « bien venu » en deux mots pour exprimer l'idée d'une personne ou d'un événement « qui se présente bien, qui arrive à propos ». - source : https://www.lalanguefrancaise.com -

Vendredi 28 octobre, 18 h15, dans la salle des fêtes de Bessas, pendant la présentation de Michel Sarrazin, président de Racines et Patrimoine Occitans, avant le début de la conférence, en présence du maire Alain Chambon. - Cliquez sur les images pour les agrandir -

BESSAS : petit village de caractère, situé en d'Ardèche, à proximité de Barjac. Ses habitants sont appelés les Bessassois et les Bessassoises. La commune s'étend sur 17,2 km² et compte 220 habitants (les Bessassois et les Bessassoises), ce qui correspond à une densité de 12,8 habitants par km².

La douceur d’un arrêt : à l'occasion d'une promenade, venez découvrir ce village fleuri et accueillant, essentiellement constitué de bâtisses en pierres traditionnelles, avec l'église Saint Étienne ornée d'un magnifique retable du 17ème siècle et un château du 16ème siècle. - Voir ci-dessous - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Sentier de randonné balisé tout autour du village. Il part de la place du château pour prendre le chemin qui passe sous l’ancien cimetière avec un très beau point de vue sur Barjac, Vagnas et Labastide de Virac, le Mont Ventoux, la dent de Rez et l’entrée des Gorges de l’Ardèche. La randonnée emprunte l’ancien chemin de Brujas appelé le « chemin du Lac » jusqu’au ruisseau de Condoubrie qu’il traverse pour revenir par le chemin du nouveau cimetière.

Quelle est la différence entre un bois et une forêt ? La seule différence entre bois et forêt, normalisée en France, est celle de l'Inventaire Forestier National (IFN), qui définit comme forêt tout espace boisé de plus de 50 ares. Un bois ou une forêt doivent être peuplés d'espèces pouvant dépasser une taille de 5 mètres de hauteur, pour justifier leur appellation, sinon ils deviennent landes.

CHAMPIGN'ART : la nature est un véritable ravissement permanent ; surtout quand elle fait du "beau" avec de "mauvais " champignons - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

MATIN AÉRIEN : ce matin, entre 8h30 et 9h, deux montgolfières ont décollé, depuis Belvezet, à peine visibles derrière le rideau des arbres de la vallée de la Cèze. Puis elles se sont dirigées vers Saint-Étienne de Sermentin. Soudain elles se sont élevées au dessus des Cévennes, avec en fond le mont Lozère, et sont parties dans les nuages, vers ailleurs, vers d'autres lieux ! Un matin aérien et un café volant pour commencer une journée légère ! - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

SAFRAN PRÉCOSSE : l'année dernière, les plants de safrans avaient fleuri en novembre, mais, cette année, profitant de ce mois d'octobre doux et ensoleillé, les fleurs de ma petite safranière (environ 1m²) commencent à fleurir, comme des chandelles pourpres avec leurs trois pistils rouges ! Le safran est considéré comme une épice dont le kilogramme se négocie au prix de 30.000 à 40.000 euros. Mais, il faut 40.000 à 50.000 bulbes à 1 euro, pour occuper un terrain de 1.000 m2. Le safran possède une teneur élevée en caroténoïdes. Ce sont ses pigments qui donnent leur couleur rouge aux fruits, légumes et épices. Tonique, le safran aide à maintenir un état de relaxation et de bien-être mental. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Un plat de fleurs, mais quelques pistils au final !

RETOUR à ROCHEGUDE : ce matin le temps est couvert, l'occasion de retrouver une image panoramique du village, réalisée cet été - photo Alison Triayre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir -

Alis(s)on est la forme anglo-saxonne du prénom Alice, qui est une évolution phonétique d'Adélaïde. Ce dernier vient des mots allemands «adal-» et «haid», signifiant respectivement «noble» et «lande», ce qui donne «de noble lignée».

ARBRE du CLERGÉ : comme dit Marie-Jeanne : "on n'a pas qu'ça à faire...", mais merci à Martine qui a cherché et à Laurence qui pendant un long trajet en train, depuis Bruxelles, et après de looonnngues recherches 😊, a réussi à déterminer le nom de l'arbre ou l'arbuste à identifier : Il s'agit du Clérodendron ou arbre du Clergé.

L’arbre du clergé ou Clérodendron de Chine (Clerodendrum trichotomum) est une espèce de petits arbres ou arbustes, originaire d’Asie orientale. C'est un arbre qui cultive le paradoxe : en effet, les fleurs rose, mauve ou blanche sont agréablement parfumées, mais les feuilles sentent mauvais lorsqu’on les froisse. Il est utilisé par les médecines traditionnelles chinoise et indienne. Son nom "Clerodendron" est composé du grec κλῆρος (klêros) et peut avoir trois significations : tirage au sort ou bien chance et enfin clergé. Ainsi, selon les auteurs, le nom s’interprète comme « arbre du clergé » ou « arbre de la chance » ! - source Wikipédia - photos Daniel Bastard ; Sysbio creativecommons ; Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

PROMENADE des POMMES : à la fin d'une promenade dans la campagne corrézienne, pour rejoindre le gîte, nous sommes passés dans un chemin, bordé de plusieurs variétés de pommiers. L'occasion de ramasser différentes sortes de pommes pour pouvoir, ensuite, dans le charme d'un gouter champêtre, découvrir et apprécier les multiples subtilités de leurs textures et de leurs goûts - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Variétés de pommes : aujourd'hui, on compte quelques milliers de variétés de pomme à travers le monde, alors que 90 % de la production mondiale ne provient que d'une dizaine d’entre elles seulement. Des pomologues, après compilation de 14 bases de données à travers le monde, en ont répertorié 11 324 variétés du genre Malus, type « domestica ». Au fil des siècles, l'homme les a cultivées et sélectionnées. C'est le premier fruit consommé en France. Ainsi, on distingue les variétés mieux adaptées à la consommation en frais (dites aussi « au couteau » ou « à croquer »), à la cuisson, ou encore à la fabrication du jus et du cidre. Les fruits de certaines variétés ne se conservent que quelques jours tandis que d'autres passent l'hiver sans problème. - Juliette Pouyat, journaliste scientifique -

La PIERRE des DRUIDES, située sur la commune d'Affieux (à proximité de Treignac, en Corrèze), est constituée de blocs de granite, dont deux, à demi enterrés, constituent le support. Au dessus se trouve une table inclinée, de 3 m sur 3. Comme pour le rocher du Dugas, à Saint-Ambroix, la face supérieure de cette table comporte des petits bassins sculptés et reliés entre eux. Elle est surmonté d'un bloc en équilibre, orienté vers l'est. Ce mégalithe, en forme de dolmen, édifié il y a 4 000 ou 5 000 ans, serait un lieu de culte solaire où étaient pratiqués des processions, et des sacrifices. - photos Sylviane Chante-Bois - Cliquez sur les images pour les agrandir -

ARBRES ou ARBUSTES à identifier : j'ai croisé, dans une promenade, ces deux grands arbustes (3 ou 4 m) en fleurs. L'un a des fleurs mauves et l'autre des fleurs blanches et toutes les deux ont un parfum prononcé. Merci à qui pourra prendre le temps d'identifier ces deux arbres ou arbustes. En Corrèze, une belle journée ensoleillée s'annonce ! - photos Pierre Chante -

DAHLIAS OUBLIÉES : dans nos jardins méditerranéens, les dahlias semblent un peu oubliés. Pourtant ils sont Appréciés pour leur floraison d'une longue durée, de juin ou juillet à septembre ou octobre, les dahlias le sont aussi pour la palette complète de formes, couleurs et hauteurs qu'ils offrent. C'est une vivace arbustive tubéreuse, originaire des hauts plateaux du Mexique, mais le tubercule, racine tubéreuse renflée, est non rustique : en deçà de -6 à -8°C, le froid lui sera fatal. Certains spécimens peuvent atteindre 1,5 m de haut sur des tiges dressées, creuses et ramifiées tandis que d'autres, de forme naine, ne dépasseront pas les 20 cm. -photos Pierre Chante -

CORRÈZE ORONGE : l'amanite tue-mouche ou fausse oronge n'est pas mortelle toutefois les effets toxiques et hallucinogènes peuvent être variables d'une personne à l'autre et d'un champignon à l'autre, mais toujours avec des risques graves pour la santé notamment psychologique et mentale. Toutefois dans cette première promenade, nous avons aussi croisé des produits plus digestes : châtaignes, noix, cèpes, girolles. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

CORRÈZE VERTE : premier jour de vacances en Corrèze, temps magnifique, nous partons à la recherche de champignons. Après un été sec, profitons d'une image comme un hymne à la verdure ! - photo Pierre Chante - Cliquez sur l'image pour l'agrandir -

VICTOIRES de l'ÉCOLOGIE : pour ses 40 ans, la revue S!lence publie un numéro spécial sur "Les victoires de l'écologie", Les articles dévoilent, à travers de nombreux exemples, les stratégies, les mobilisations et les mécanismes politiques, juridiques, médiatiques ou financiers qui ont permis, depuis les années 1960, d’arracher à l’État ou à des groupes privés des victoires contre des aménagements néfastes. Ce numéro spécial expose également en pointillés à quoi ressemblerait le pays sans ces mobilisations : encore plus de barrages, de centrales nucléaires, d’aménagements touristiques, de camps militaires, d’infrastructures pour l’extraction des gaz de schistes, ou d’OGM en plein champ.

Avec ce numéro de 56 pages, S!lence cherche à réouvrir l’avenir, en redonnant de la force et de l’espoir ! - communiqué rédaction de la revue Silence -

Une nouvelle affiche : ce dossier est complété par la grande affiche "L’écologie en 50 victoires" que S!lence publie en parallèle, et qui donne à voir la richesse des victoires écolos obtenues sur tout le territoire.

https://www.revuesilence.net/

Gaz de schiste: Non merci ! : dans ce numéro spécial, deux pages sont consacrées à la victoire historique, des citoyen(ne)s et des élu(e)s de notre "Petit Pays" contre l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste (double-page de photos et texte repris du livre : Gaz de schiste: Non merci ! ) - photos Michel Gasarian ; Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Manifestation du 28 février 2016, à Barjac

SITES du JURA : le lac de Chalain, créé par un glacier du Quaternaire est un des plus grands lacs naturels de France. Il se situe sur la commune de Fontenu, près de Marigny. Sa singularité ? Une eau turquoise, héritage de son passé géologique. - photos Christine Defer - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Pirogue : Ce lac les abrite les vestiges d'une citée lacustre, occupée du Néolithique jusqu'à l'âge du Bronze, comme cette pirogue (voir photographie ci-dessous). La dendrochronologie, (du grec dendron « arbre » et chronos « temps » permet de dater un arbre grâce à l'étude de ses cernes) a montré qu'elle a été taillée en -959 exactement !

Les cascades de la Billaude ou Saut Claude Roy sont un des sites les plus pittoresques du Jura, au fond de la vallée encaissée de la Lemme. Deux chutes successives totalisant 28 m de hauteur jaillissent d'une fissure étroite au milieu des falaises. Elles sont situées sur la Lemme, dans la commune du Vaudioux. - photo Christine Defer -

STERNBERGIA LUTEA : le crocus jaune (Sternbergia lutea) est un faux crocus, Cette petite plante bulbeuse offre des fleurs en gobelet d'un jaune (luteum en latin) très vif en automne, ce qui lui a valu son surnom de crocus d'automne. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Tépales : Les feuilles caduques de 10 à 30cm de long, étroites, vert foncé apparaissent en même temps que les fleurs. Elles perdureront jusqu’au printemps où elles faneront pour faire entrer le bulbe en période de repos. C’est justement à l’automne que s’épanouissent les fleurs en gobelet, de 2 à 4 cm de diamètre, comptant 6 tépales (3 pétales et 3 sépales difficiles à distinguer), d’un jaune soutenu : elles sont solitaires, portées par des tiges nues et ressemblent à des crocus à la différence près que celui-ci a 3 étamines et le Sternbergia en compte 6.

Ce crocus jaune se multiplie se multiplie et ressème facilement. Durant la période de repos végétatif, en été, il est possible de séparer les bulbes et de les replanter, en août, à 5 cm de profondeur ; le dernier délai est septembre mais au-delà, la floraison sera compromise.

LORSQUE la CLÈDE FUME : avec l'automne, revient le souvenir d'une promenade au dessus du village d'Aujac, organisée à l'automne 2012, par Bien Vivre à Rochegude, pour visiter la clède de la famille Peyric. C’est au hameau des Bouschets, en direction de Bonnevaux, avec une vue imprenable sur la vallée de la Cèze et le Mont Lozère, que la méthode de séchage de la châtaigne se perpétue au fil des siècles. Construite en pierres de schiste, la clède fonctionne depuis 150 ans. Cette petite bâtisse de deux étages, séparés par un plancher en châtaigner, accueille chaque année entre quatre et cinq tonnes de châtaignes. Ramassées à la main pendant plusieurs semaines, elles sont séchées pendant un mois, généralement en novembre, sur la partie haute de la clède, grâce à la chaleur et la fumée d’un feu « qui couve » à l’étage inférieur. « Ce sont des peaux des récoltes de l’année précédente et du bois de châtaigner qui se consument jour et nuit. C’est une combustion lente qui demande une surveillance permanente pour maintenir une température de 20°C à l’intérieur », indiquent Emilie et Roger. Un agréable parfum embaume le hameau, pendant que nos castanéiculteurs remuent les fruits déposés sur une épaisseur variant de 50 à 60 centimètres. - photos Marc Van Herreweghe - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Clède vient de l'occitan cleda, en français une claie. C'est par métonymie (une partie finit par désigner le tout) qu'il désigne, dans le mas cévenol, un petit bâtiment annexe servant à sécher les châtaignes. Retrouvez, ci-dessous, les vestiges d'anciennes clèdes, photographiées, à Chantemerle, dans les bois de châtaigniers, au-dessus de Rochegude. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

CORNOUILLES : le cornouiller mâle (Cornus mas) ou cornouiller sauvage est un petit arbre ou un grand arbuste. À partir de septembre, les fruits ovales, charnus, rouge vif, mesurant autour d'1,5cm de long, commencent à être mûrs. Ils pourraient être comparés à une olive avec leur forme allongée mais leur couleur ne peut prêter à confusion. On pourrait aussi les confondre avec les "gratte-cul" de l'églantine (voir photo ci-contre). Pas d'inquiétude, aucun n'est toxique ! On les appelle les cornouilles : acidulées, sucrées et aromatiques, elles font partie des meilleurs fruits sauvages lorsqu'elles sont cueillies à parfaite maturité, c'est à dire rouge foncé. Ces fruits contiennent de la vitamine C, des anthocyanes à l'action antioxydante, des acides organiques, des sucres, de la pectine et auraient une action bénéfique en cas de diarrhée. - photos Pierre Chante -

Un "male" fruitier : généralement, on s'étonne du fait que ce soit un cornouiller "mâle" qui donne des fruits mais en réalité, ce nom vient de son bois très dur qui servait initialement à fabriquer des armes (javelot, lances…). À Rochegude, vous pouvez aller déguster ces fruits dans le chemin qui va de l'ancien cimetière protestant à Gréjan (chemin Pierre Chante).

Dans L'AIR ou dans L'HERBE : réveil aérien, avec cette montgolfière qui s’élève lentement dans l'air et se dirige doucement vers Rochegude. Retour sur terre, au ras du sol, pour observer la diversité d'une touffe d'herbe ou les perles argentées de la rosée. - photos Pierre Chante - Clisquez sur les images pour les agrandir -

CIMETIERE ALPIN : à Meylan (Isère) le cimetière, situé sur les pentes du massif de la Chartreuse, domine la vallée du Grésivaudan et regarde, en face, le massif de Belledonne. Certes à Sète, se trouve le Cimetière marin, mais Meylan possède un Cimetière alpin ! - photo Pierre Chante -

L'église Saint-Victor de Meylan, située au-dessus du cimetière

GERMAINE BOIS-FUGIER : vendredi 7 octobre auront lieu à Meylan (Isère), les obsèques de Germaine Bois, née Fugier, qui est décédée, à l'âge de 92 ans, vendredi 30 septembre, à Pugnac (Girionde) chez sa fille ainée, Martine. À la retraite, Germaine était venue s'installer, de 2005 à 2017, dans une maison à Rochegude, à côté de sa fille Sylviane Chante-Bois. Elle participait régulièrement aux activités communales et aux animations de l'association Bien Vivre à Rochegude.

2008-promenade à Sagnes et Coudoulet, avec Bien Vivre à Rochegude - photo Pierre Chante -

MATINALES AUTOMNALES : après les pluies de septembre la nature a gaillardement reverdi dans un élan de vitalité surprenant et rassurant. Comme je commence à le radoter : "Laissons la nature à ses rythmes, elle va bien ! C'est nous qui n'allons pas". Les couleurs de l'automne s'inscrivent en filigrane, mais les hirondelles rassemvblées à Courlas ont désormais déserté nos cieux. Toutefois, les matins commencent à s'inscrire dans les brumes et laissent apercevoir, au delà des nuages et des mirages, des sommets dans leur écrin. - Bonne journée - photos Chrystelle Stawski ; Jean Poulouin ; Pierre Chante -

Hirondelles à Courlas et lever de soleil dans la vallée de la Cèze

La Meije (3984 m) du massif de l’Oisans en bordure du massif des Écrins, domine le col du Galibier - Vue depuis un balcon de Méjannes-le-Clap -

SAINT-MAURICE-D'IBIE : par un chemin rocailleux, depuis les Salèlles, nous avons gagné Saint-Maurice-d'Ibie en franchissant un pont submersible qui enjambe la rivière. C'est l'église Saint-Maurice qui a donné son nom au village. Très endommagée durant les guerres de religions, elle a conservé son porche roman à grosses voussures concentriques. À l'intérieur de l'église, se trouve une peinture en trompe-l'œil, une demi-coupole, peinte au XIXe siècle de médaillons naïfs, inscrite aux monuments historiques. - photos Pierre Chante - source Wikipédia - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Les blocs arrondis de pierres calcaires, charriés par l'Ibie, ont été utilisés pour construire les murets des terrasses et les murs des maisons.

Les SALÈLLES : une promenade, organisée par l'association Patrimoine Huguenot d'Ardèche, nous a conduits dans la vallée de l'Ibie, pour marcher, sur 6 km environ, du hameau des Salèlles au village de Saint-Maurice d'Ibie que nous retrouverons, demain mardi, sur le blog. - photos Pierre Chante - Cliquez sur les images pour les agrandir -

L’association Patrimoine Huguenot d’Ardèche, association loi 1901, a pour objet d’étude l’histoire des protestants du Vivarais. Elle réunit plus de 150 adhérents de tous les horizons religieux et de toutes les familles de pensée. - https://www.patrimoine-huguenot-ardeche.eu -

Prospérité soyeuse : aux Salèlles toutes les maison anciennes sont en belle pierres calcaire et témoignent d'une période de prospérité apportée, dans la première moitié du 19è siècle, par l'éducation des magnans (mot occitan qui signifie le mangeur). Sur les linteaux des maisons se lisent des dates allant de 1810 à 1830, qui correspondent à cette époque faste de l’élevage des vers à soie.

Ci-contre une chapelle construite à l'occasion d'un mariage : la mariée de la religion protestante s'étant convertie à la religion catholique.

Le couradou est un mot occitan pour désigner une terrasse couverte, construite, au premier étage, devant la maison ou le mas. Cette terrasse, accessible par un escalier extérieur, permet d’être "dehors", tout en étant abrité. Elle possède des fonctions multiples et sert de lieu d’accueil et de repas, de repos et de travail. La construction du couradou accompagne le développement des magnaneries car il permettait les travaux en relation avec la sériciculture comme le filage de la soie ou le dévidage des cocons (le decoconnage).

BAPTÊME de VALENTINE : samedi 1er octobre s'est déroulée, en l'église Saint-Paul de Rochegude, le baptême de Valentine Piana, née le 31 mars 2022. Un événement heureux qui s'est déroulé pendant la messe, célébrée par un prêtre, venu de la région de Nice, et ami de la famille. Un événement joyeux accompagné par les familles et les amis d'Audrey Cornesse et Arnaud Piana, en présence de nombreux enfants. Un événement exceptionnel pour la commune, pour la première fois, depuis bien longtemps la cloche de l'église a sonné, sous le signe du bonheur et de l'espoir ! - photos Sylvie Hertout - Cliquez sur les images pour les agrandir -

Après le baptême, la famille réunie : Audrey, Valentine, Arnaud, Manon et Alice.

ROCHEGUDE : photographie prise aux milieux des années 70. À l'époque on brûlait la sciure de la scierie de Saint-Jean-de-Maruéjols, sur la plage en aval du pont de Tharaux, ce qui explique la fumée dans le fond de l'image. - photo Arlette Wood - informations Christian Roustant - Cliquez sur la photo pour l'agrandir -